Membres de la famille Royale

Marie-Anne de Bavière, belle-fille de Louis XIV

Fille aînée de l’électeur de Bavière de Ferdinand-Marie et d’Henriette-Adélaïde de Savoie, Marie-Anne-Christine-Victoire naît le 28 novembre 1660 à Munich. Dès 1670, il est question du mariage de la princesse avec le dauphin de France (surnommé le « Grand Dauphin » par la postérité), le seul des enfants de Louis XIV qui ait survécu au-delà de la petite enfance. En effet, la Bavière est déjà un allié de poids de la France, pour contrer la puissance des Habsbourg d’Autriche. Déjà en 1652, le cardinal de Mazarin était parvenu à marier Henriette-Adélaïde de Savoie à Ferdinand-Marie de Bavière, comptant que la jeune femme serve les intérêts de la France. Fille de Christine de France (sœur de Louis XIII) Henriette-Adélaïde est la cousine de Louis XIV. Mais la princesse de Savoie ne pourra intervenir dans les affaires de l’Etat qu’après la mort de sa belle-mère en 1665, Marie-Anne d’Autriche, qui tentait de favoriser l’influence de sa famille d’origine, les Habsbourg. Aussi, les liens entre la France et la Bavière doivent-ils être renforcés par un nouveau mariage entre les deux royaumes. De son côté, Ferdinand-Marie attend de cette alliance une aide pour accroître ses possessions, sur la Basse-Autriche.

Marie-Anne de Bavière et son frère, Maximilien II Emmanuel, par Stefano Bombelli (XVIIe siècle)
Marie-Anne de Bavière et son frère, Maximilien II Emmanuel, par Stefano Bombelli (XVIIe siècle)

La mort d’Henriette-Adélaïde de Savoie en 1676, suivie par celle de l’électeur en 1679, fait craindre que le projet de mariage entre le dauphin et Marie-Anne soit remis en question. C’est désormais le frère de celle-ci, Maximilien II Emmanuel, qui traite avec les ambassadeurs. Louis XIV envoie Charles Colbert de Croissy (le frère du ministre Colbert) à la cour de Munich, afin de négocier l’union du dauphin et de  Marie-Anne. Il est également chargé de s’enquérir de la bonne santé de la promise, et d’en faire une description au roi. Physiquement, la princesse bavaroise est jugée « médiocre » mais elle est vertueuse, intelligente et instruite. Colbert de Croissy s’emploie à dresser un portait flatteur de Marie-Anne : « Quoiqu’elle n’ait aucun trait de beauté, il résulte de ce composé quelque chose qu’ on peut dire agréable […] la gorge est assez belle, les épaules bien tournées […] les dents sont blanches et assez bien rangées […] le nez est un peu gros par le bout, mais on ne peut pas dire qu’il soit choquant et qu’il fasse une grande difformité ». En réalité, la princesse de Bavière ne manque pas de charme mais ne correspond pas aux canons de beauté de l’époque, avec un teint qui n’est pas des plus blancs et ses cheveux bruns (quand la mode est au blond). A la réception d’un portrait de Marie-Anne par Louis XIV, Mme de Sévigné note : « Le portrait de Madame la dauphine est arrivé ; il est médiocrement beau. On loue son esprit, ses dents, sa taille ». L’épistolière reconnaît cependant que la princesse « écrit des lettres si raisonnables, si justes, si droites, que l’on est extrêmement persuadé de son très bon esprit ». Au delà de l’apparence physique de Marie-Anne, on attend surtout d’elle est soit féconde, l’avenir de la dynastie des Bourbons reposant sur elle.

A propos du physique disgracieux de sa fiancée, le dauphin Louis, que toute la cour appelle « Monseigneur », aurait répond « que cela lui importait fort peu ; pourvu que sa femme eût de l’esprit et fût vertueuse, il en serait satisfait, quelque laide qu’elle pût être ». Marie-Anne de Bavière possède toutes les qualités que souhaite son futur époux : elle a reçu une éducation soignée, connaît la danse et la musique, et parle parfaitement trois langues (l’allemand, le français et l’italien).

Le contrat de mariage entre le dauphin et Marie-Anne est signé le 30 novembre 1679. L’union par procuration est célébrée le 28 janvier 1680. Le mariage religieux entre la dauphine et l’héritier du trône de France a lieu 7 mars 1680 à Vitry-le-François, où Louis XIV est venu accueillir sa bru en compagnie de Monseigneur et d’une partie de la cour. La marquise de Maintenon a également fait le déplacement, le roi l’ayant nommée deuxième dame d’atours de la dauphine. Le roi relève la princesse qui veut se jeter à ses pieds. Préparée à sa future fonction, Marie-Anne n’a pas fait un faux pas depuis son arrivée dans son pays d’adoption, insistant pour qu’on lui parle uniquement en français. Elle répond avec aisance et ne semble pas intimidée. Il faut dire que sa mère, Henriette-Adélaïde de Savoie, a côtoyé la jeune cour de Louis XIV (sa sœur Marguerite ayant failli épouse le roi). Dès qu’il a été question d’une union entre le dauphin et sa fille, Henriette-Adélaïde a dépeint à celle-ci un tableau magnifique de la France. 

Marie-Anne de Bavière, dauphine de France, par François de Troy (XVIIe siècle)
Marie-Anne de Bavière, dauphine de France, par François de Troy (XVIIe siècle)

Marie-Anne s’acquitte de ses devoirs à la cour avec sérieux, ayant toujours un mot aimable pour ses interlocuteurs. Le roi visite régulièrement sa jeune bru, et prend plaisir à converser avec elle. Mais la dauphine ne s’entend pas avec Mme de Maintenon et se brouille plusieurs fois avec elle. Marie-Anne s’attire bientôt les remontrances du monarque, parce qu’elle se montre trop « froide et sèche » avec sa dame d’atours, qui est sans doute déjà devenue la maîtresse de Louis XIV. D’après Mme de Sévigné, le roi prend d’ailleurs prétexte de ses longues visites à la dauphine pour voir la marquise : « La faveur de Mme de Maintenon augmente tous les jours. Ce sont des conversations infinies avec Sa Majesté, qui donne à Mme la dauphine le temps qu’il donnait à Mme de Montespan ». Quant à Monseigneur, il se montre d’abord ravi de son épouse et partage avec elle le même goût pour la musique et l’opéra. Cependant, Marie-fAnne n’est pas une adepte de la chasse, passion de son mari et d’une grande partie de la noblesse française. La dauphine aime la danse, domaine où son époux n’excelle pas (contrairement au roi, qui a été jadis un très bon danseur) et doit bientôt renoncer à ce divertissement car on soupçonne qu’elle soit enceinte. Après une première fausse-couche, en juin 1681, Marie-Anne donne trois fils à la monarchie :

Louis (1682-1712), duc de Bourgogne, marié en 1697 à Marie-Adélaïde de Savoie
Philippe (1683-1746), duc d’Anjou, marié en 1701 à Marie-Louise de Savoie , qui devient Philippe V d’Espagne en 1700
– Charles (1686-1714), duc de Berry, marié en 1710 à Marie-Louise-Elisabeth d’Orléans

En juillet 1683, la reine Marie-Thérèse d’Autriche meurt soudainement, laissant la jeune dauphine occuper la première place à la cour de Versailles. La naissance de ses fils renforce sa position à la cour et Marie-Anne doit désormais remplacer la souveraine. Ce changement se manifeste d’abord par le déménagement de la dauphine, qui loge désormais dans les appartements de sa défunte belle-mère, au premier étage du château de Versailles… tandis que le dauphin occupe toujours le rez-de-chaussée. Cet éloignement imposé par l’étiquette a des répercutions au sein du couple. Durant les premières années de mariage, Monseigneur « vivait fort régulièrement avec Mme la dauphine, témoignant beaucoup d’égard et de considérations pour elle ». Mais après la mort de la reine et la nouvelle « promotion » de la dauphine voulue par Louis XIV, le dauphin commence à s’éloigner de son épouse, qui se dit souffrante de plus en plus souvent. Aussi, Monseigneur va régulièrement se divertir chez les filles légitimées du roi, la princesse de Conti et la duchesse de Bourbon. 

Marie-Anne de Bavière, d'après François de Troy (XVIIe siècle)
Marie-Anne de Bavière, d’après François de Troy (XVIIe siècle)

En effet, la dauphine supporte de moins en moins le poids de l’étiquette et ses nouvelles obligations, devant paraître continuellement. Bien qu’il tente de guider sa bru, Louis XIV constate vite que Marie-Anne n’est pas à la hauteur de ses espérances : la dauphine n’a aucun goût pour la vie publique, ni celui de tenir des soirées d’appartements qui se prolongent jusqu’au matin. Les courtisans déplorent également qu’elle ne s’implique pas davantage dans les divertissements et qu’elle n’admette pas de public à son coucher ou à sa toilette. La dauphine se sent incomprise au milieu d’une cour où tout n’est qu’intrigue et hypocrisie. Elle préfère rester dans ses appartements avec l’une de ses femmes de chambre bavaroises, Barbara Bezzola (francisé en Bessola), qui a suivi la princesse en France.  A Versailles, on se moque de l’amitié et de l’attachement de la dauphine pour cette femme, bien que celle-ci n’ait rien d’une intrigante, et reste dans l’ombre de sa maîtresse. Mais nombreux sont ceux qui jugent que la présence de Mlle Bessola freine l’intégration de Marie-Anne, car la dauphine préfère s’isoler avec sa femme de chambre pour converser en allemand plutôt que de se contraindre à tenir le rôle que l’on attend d’elle. A la cour, la dauphine ne trouve du réconfort qu’auprès d’une autre princesse allemande, Elisabeth-Charlotte de Bavière, princesse Palatine et duchesse d’Orléans, épouse du frère de Louis XIV. Les deux femmes ont en commun d’avoir le mal du pays, de ne pas s’acclimater à la cour et de ne pas apprécier Mme de Maintenon. Si le roi a épousé secrètement la marquise, la faveur publique de celle-ci ne fait pas de doute.

Si Marie-Anne n’apprécie pas de devoir constamment être en représentation, elle semble être douée de capacités pour intervenir en politique, comme le note l’ambassadeur vénitien Ebastiano Foscarini  : « On attribue à la dauphine des qualités et des talents qui, avec les années et l’expérience, pourraient la rendre capable de supporter le poids du gouvernement ». En effet, à la cour de Munich, l’intelligence de la princesse bavaroise lui avait permis d’intervenir dans les négociations de son propre mariage et elle s’attend à pouvoir également donner son opinion à la cour de France. Sur ce point, Marie-Anne déchante car Louis XIV n’a jamais permis à une femme de se mêler de politique et la reine Marie-Thérèse n’a jamais été admise au Conseil du roi. Dès lors, il n’est pas question pour la dauphine d’avoir une quelconque influence sur les affaires du royaume. Le chroniqueur Primi-Visconti rapporte « [La dauphine] avait été avertie qu’il ne fallait pas parler [de cela] et que l’intérêt que le roi lui avait témoigné était diminué parce qu’elle avait commencé par s’informer des affaires ».

La famille du dauphin, par Pierre Mignard (1687) : Monseigneur est représenté avec la dauphine et leurs trois fils
La famille du dauphin, par Pierre Mignard (1687) : Monseigneur est représenté avec la dauphine et leurs trois fils

La santé de Marie-Anne se dégrade avec les années : elle est souvent malade ou indisposée et, bien qu’elle mette au monde trois fils, la dauphine fait également de nombreuses fausses-couches. Après la première, en 1681, on en compte trois en 1685 et deux en 1687. Cela a pour conséquence de renfermer la princesse dans ses appartements tandis que le Monseigneur, lassé par la santé chancelante de son épouse, prend des petites maîtresses, parmi les filles d’honneur de Marie-Anne ou dans la Maison de sa demi-sœur naturelle, la princesse de Conti. A la différence des liaisons du roi, celles Monseigneur ne portent pas atteinte à l’honneur de son épouse, le dauphin n’affichant jamais de favorite officielle. Le duc de Saint-Simon note : « Il eut plutôt des soulagements passagers et obscurs que des galanteries dont il était peu capable ». On estime également que le prince prend des maîtresses tardivement, après la naissance de son troisième fils. Marie-Anne s’accommode de la situation, dès lors que son époux continue à « bien vivre » avec elle. Le marquis de Sourches relatera dans ses Mémoires : « Mme la dauphine dit franchement à Monseigneur qu’elle était avertie de tout ce qui se passait et que, pourvu qu’il lui conservât son cœur, il [ pourrait] se divertir comme il le jugerait ; ce qui, ayant été extrêmement agréable à Monseigneur, lia entre lui et Mme la dauphine une plus étroite amitié que jamais »

Si le roi a d’abord pensé avoir trouvé la fiancée parfaite pour son fils, il semble qu’au fil des années, la dauphine le déçoive : elle ne tient pas son rang à la cour, est régulièrement souffrante et a cherché à s’informer des affaires du royaume. Si l’union de Monseigneur ne semble pas avoir comblé les attentes des deux époux, trop différents et très vite séparés par l’étiquette, sur le plan politique, ce mariage est également un échec : Louis XIV comptait sur une alliance durable entre la France et la Bavière. Lors des négociations pour le mariage de sa sœur, Maximilien II Emmanuel s’était engagé à ne pas épouser une princesse Habsbourg. Or, en 1685, l’électeur de Bavière convole avec la fille de l’empereur Léopold Ier, Maria-Antonia. C’est un coup dur pour la France. En effet, Louis XIV a des vues sur le trône d’Espagne, le roi Charles II n’ayant pas d’enfant et étant le demi-frère de la défunte reine de France. Mais Marie-Antonia de Habsbourg a pour mère l’infante d’Espagne Marguerite-Thérèse, sœur de Charles II. En l’épousant, l’électeur de Bavière pourra donc, un jour, revendiquer l’héritage espagnol. Écartée de la politique, la dauphine est cependant sollicitée par Louis XIV pour intervenir auprès de son frère. Marie-Anne tente, sans succès, de rallier Maximilien II Emmanuel, qui fait dire à sa sœur : « Elle est devenue bonne française […] mais je n’ai serai pas moins bon allemand ».

Marie-Anne de Bavière, dauphine de France, par l'Ecole Française (XVIIe siècle)
Marie-Anne de Bavière, dauphine de France, par l’Ecole Française (XVIIe siècle)

L’éloignement de son frère affecte beaucoup la dauphine, qui se sentait déjà bien seule à la cour de France. Marie-Anne se replie sur elle-même. La princesse Palatine écrit dans sa correspondance, en 1686 : « La dauphine est malheureuse. Bien qu’elle fasse tout son possible pour plaire au roi, elle est journellement maltraitée à l’instigation de la vieille (Mme de Maintenon). Il lui faut passer sa vie entre l’ennui et la grossesse. Son mari, M. le dauphin, ne s’inquiète de rien au monde, il cherche son divertissement et son plaisir où il peut, et il est affreusement débauché ». A travers cette lettre, on constate que Marie-Anne est abandonnée de tous et se retrouve, malgré elle, au cœur d’intrigues, comme le rapporte la duchesse d’Orléans : « La vieille a déjà tenté plusieurs fois de me brouiller avec la dauphine, lui disant qu’elle devait absolument rompre avec moi si elle voulait qu’elle la mît bien avec le roi ».

Si la dauphine est souvent qualifiée de « mélancolique », c’est bien une dépression qui se cache derrière ce terme. Elle se dérobe de plus en plus souvent à ses obligations, se disant souffrante. Ce comportement fait se détourner de la dauphine l’ensemble des courtisans, qui ne prêtent plus attention aux plaintes de la princesse. Un jour, Marie-Anne a ces mots : « Il faudra que je meure pour me justifier ». La comtesse de Caylus relate : « [Le roi] crut, à force de bons traitements […] ramener l’esprit de Mme le dauphine et l’obliger à tenir une cour […]. Elle y répondit si mal que le roi, rebuté, la laissa dans la solitude où elle voulait être , et toute la cour l’abandonna avec lui »

Marie-Anne de Bavière, dauphine de France (portrait posthume par François de Troy, XVIIe siècle)
Marie-Anne de Bavière, dauphine de France (portrait posthume par François de Troy, XVIIe siècle)

Souffrant de vapeurs, Marie-Anne est persuadée que son dernier accouchement est la cause de mes maux. En février 1690, la princesse Palatine écrit : « La pauvre dauphine est de nouveau bien mal […]. On la tue à force de déboires ». En avril, l’état de Marie-Anne se dégrade encore, et elle est victime d’un gonflement au bas-ventre (tellement gros qu’elle semble enceinte), accompagné de fortes fièvres. Malgré les remèdes donnés par les médecins, Marie-Anne crache du sang et fait des syncopes. Son état semble désespéré et on lui administre l’extrême-onction dans la nuit du 19 au 20 avril. La famille royale entoure la mourante et la dauphine exprime au roi son regret de ne pas avoir su le contenter. Présente lors de ces adieux, la princesse Palatine rappelle dans sa correspondance : « On ne saurait s’imaginer quels procédés on a eus avec la pauvre [dauphine] durant sa vie ». En bénissant son dernier-né, Marie-Anne ne peut s’empêcher de dire « Je vous bénie, mon petit duc de Berry, quoique vous soyez cause de ma mort ». La dauphine expire le 20 avril 1690, à l’âge de 29 ans. Bien qu’elle était persuadée que son dernier accouchement l’avait tuée, l’autopsie révèle un abcès dans le bas-ventre « tout gangrené », ainsi qu’un poumon « pourri et attaqué d’abcès en plusieurs endroits, d’où il s’était répandu quantité de pus dans la poitrine », ce qui laisse penser que la dauphine est décédée de tuberculose. Mais le train de vie épuisant qu’on lui a imposé, ses nombreuses fausses-couches et le mal-être de cette princesse ont sans doute contribué à la dégradation générale de sa santé, et à la mener au tombeau.

Marie-Anne est inhumée à Saint-Denis, le 5 juin 1690. La cour ne prend le deuil de la dauphine que six mois. La princesse Palatine constate, attristée : « Voyant qu’on oublie vite les morts ici, je me suis mise à déplorer à nouveau la perte de Mme la dauphine, et je l’ai regretté de ton mon cœur ». A la mort de sa maîtresse, Mademoiselle Bessola se retire dans un couvent. Marie-Anne n’avait laissé que quelques objets symboliques à sa suivante qui n’avait jamais rien convoité. Le roi fera cependant verser à cette dame une pension de 4000 livres. Veuf à l’âge de 28 ans, le Grand Dauphin ne cherche pas à prendre une nouvelle épouse, ayant eu trois fils en bonne santé durant ses années de mariage avec Marie-Anne de Bavière. Imitant son père, il convolera secrètement avec sa maîtresse, Marie-Emilie de Choin, en 1695. En 1718, le duc d’Anjou, devenu roi d’Espagne sous le nom de Philippe V, prénommera sa fille aînée Marie-Anne-Victoire, en souvenir de sa mère.

Bibliographie :–  Les reines de France au temps des Bourbons : les Femmes du Roi-Soleil,

par Simone Bertière
– Les dauphines de France au temps des Bourbons (1660-1851), par Bruno Cortequisse
Lettres de Madame, duchesse d’Orléans, née princesse Palatine, par Elisabeth-Charlotte de Bavière
Le fils de Louis XIV : Monseigneur le Grand Dauphin (1661-1711), par Matthieu Lahaye
Les Souvenirs de Madame de Caylus, par Marthe-Marguerite Le Valois de Villette, marquise de Caylus

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