Les Lionnes de Venise
Roman historique de Mireille Calmel en deux tomes, paru en 2017
L’Histoire : Lucia mène une vie tranquille dans l’imprimerie familiale, à Venise, auprès de son père. Elle rêve d’épouser l’apprenti de celui-ci, Luigi, jusqu’à ce jour d’octobre 1627 : la jeune fille voit son père enlevé devant ses yeux par des hommes armés, qui mettent le feu au bâtiment avant de se volatiliser. La veille, une mystérieuse femme s’était présentée pour faire reproduire une étrange gravure, jadis en possession du grand-père de Lucia. Celle-ci se lance alors dans une quête pour percer l’énigme de ce document et retrouver les siens. Ses pas l’emmènent bien loin de son enfance insouciante, dans les coulisses du pouvoir où tous les coups sont permis…
Faits historiques : Dans ce roman, Mireille Calmel nous révèle la double face de Venise : réputée pour ses bals et carnavals, la ville est aussi un lieu d’intrigues, où les puissantes familles s’affrontent dans l’ombre. L’auteur a écumé les archives vénitiennes, qui mettent en lumière le rôle de personnes importantes, dans de mystérieuses affaires devenues légendes au fil du temps…
Personnage principal : Lucia est un personnage fictif, qui côtoie des protagonistes ayant existé : Georgio Corner, fils du doge de Venise, Claude de Mesme, ambassadeur de France, et la famille des Médicis, dont la notoriété s’est accentuée suite au mariage de l’une des leurs, Marie, avec le roi de France Henri IV.
Mon avis : 5/5. Un roman qui tient le lecteur en haleine, sans aucun temps mort : espionnages, amours, duels et trahisons ; ce que l’on croyait acquis à la fin d’un chapitre est remis en question quelques pages plus loin, à coups de complots et de retournements de situation. Confronté à un monde qui n’est pas le sien, le personnage de Lucia évolue, gagnant en maturité, afin de pouvoir déjouer les pièges tendus par ses ennemis – ou faux-amis – quand les masques tombent…