Le lourd secret des templiers

Partez à la découverte des secrets bien gardés des templiers, qui ont  fait la force de leur ordre, avec l’ouvrage de Jacques Rolland : Le lourd secret des templiers : leur vrai visage (aux éditions Trajectoire).

Résumé : Durant deux siècles, les templiers sont omniprésents aux côtés du pouvoir royal. Pourtant, en France,  en 1302, l’ordre des ces chevaliers projette de remplacer l’absolutisme de Philippe IV  par une monarchie constitutionnelle.  Car, d’après les templiers, un roi ne peut gouverner ! Même s’il est désigné par son peuple, le souverain n’a que la fonction de représentation. L’homme qui a le vrai pouvoir doit être un chef spirituel, qui saura guider le royaume et son peuple.  Pour les templiers, l’état spirituel doit primer sur tous les autres. Aussi, bien qu’ils participent aux croisades ordonnées par Saint-Louis, ces chevaliers sont opposés à celles-ci, refusent les pillages et les actes de cruautés. Croyants, les templiers son cependant convaincus que Jésus n’est pas le fils de dieu, mais un prophète, un guide spirituel qui montre le chemin à ses disciples. Avec un tel raisonnement, les templiers s’opposent au pouvoir royal, en remettant en cause la souveraineté héréditaire et les fondements sur lesquels elle appuie sa légitimité. A travers l’Orient et l’Occident, les templiers vont tenter, à six reprises, de réorganiser les royaumes… Ce qui fait la force de ces chevaliers , c’est que leurs esprits sont unifiés. Soudés, il se servent de leur force pour avancer, décennie après décennie, grâce à leur secret dynastique…

Mon avis : A travers cet ouvrage, le lecteur accompagne les templiers dans leur ultime but : la créations d’Etats où le spirituel l’emporte sur le temporel. Au fil des pages, l’auteur revient sur les règles qui régissent l’ordre des templiers, leurs quêtes  et les idées qu’ils souhaitaient transmettre. Les secrets des templiers, fondements de leur ordre, sont  alors révélés. Au fond, ceux que l’on a fait disparaître sous prétexte de trahisons et d’hérésie, ne voulaient-ils pas uniquement le bonheur du peuple et le salut de l’humanité ?